• Longtemps confinés aux ventes de charité et aux boutiques " bobo ", les produits du commerce équitable sont devenus en quelques années des produits grand public. Les voici désormais disponibles en grande surface. Toutes les enseignes s'y sont mises, avec un boom inespéré : 40% d'augmentation des ventes par an. Après le café et le chocolat, la gamme s'est largement diversifiée pour s'installer dans tous les rayons, des cosmétiques aux fleurs, des bananes aux jeans.
    Le consommateur citoyen peut donc à priori se féliciter de cette percée militante dans le monde du business. En toute logique, plus les riches consommeront équitables, plus des paysans pauvres, payés enfin à un prix juste, auront accès au développement.
    Ce n'est malheureusement pas si simple. Certes, l'augmentation du marché de l'équitable permet à des petites coopératives de développer leur production et de s'agrandir. Mais à quel prix ? Deux mondes, deux logiques tentent de coexister. D'un côté, la nécessité de faire du volume, de l'autre la volonté de produire à échelle humaine, en respectant l'Homme et la nature.
    Pour comprendre à qui profite cette coexistence, voici l'histoire comparée de trois tablettes de chocolat fabriquées à partir de fèves de cacao équatoriennes. Elle révèle bien des contradictions entre grande distribution et commerce équitable car finalement, quelle que soit la profession de foi des grandes enseignes, il ne s'agit pour elles que de gagner de l'argent.


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  • Déménager l'ensemble des bâtiments d'une ville ? c'est le défi insensé relevé par des déménageurs d'un type très particuliers,
    appelés pour les projets les plus pharaoniques. Il s'agit bien cette fois de déplacer l'ensemble des maisons,
    immeubles d'habitation, administrations, usines, mais aussi magasins ou parcs, pour les reconstruire en l'état,
    en respectant le tracé des rues, quelques kilomètres plus loin.


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  • Documentaire sur la réalisation du plus grand avion de l'histoire


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  • En 1939, à 9 ans, Eric Kandel doit quitter Vienne et émigrer aux États-Unis pour échapper aux persécutions nazies. Dans son autobiographie, parue en mars 2006, il écrit : "Après l'holocauste, la devise des juifs était : 'Ne jamais oublier !' [...]
    Mes recherches sont consacrées aux fondements biologiques de cette devise, aux processus cérébraux qui nous rendent capables de mémoire." Ses travaux sur les bases moléculaires de la mémoire à court et à long terme sont l'aboutissement d'un long parcours qui l'a d'abord fait passer par la littérature, la psychanalyse et la médecine. Ses recherches montrent que l'apprentissage et le savoir, c'est-à-dire la formation d'un souvenir, entrainent une modification morphologique et fonctionnelle des structures synaptiques


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  • On est dans les champs. Au loin, on distingue les bâtiments de l'usine nucléaire de La Hague, dans le Cotentin. Les personnages discutent des mesures de radioactivité effectuées aux alentours. Le responsable des mesures d'Areva parle : "On est dans le bruit de fond de la radioactivité." La journaliste : "Si on ne parle pas de contamination, on parle de quoi? " Le responsable cherche ses mots, finit par répondre : "Moi, je parle d'absence d'impact, enfin, il y a, euh, bon, enfin, on va la refaire, là, parce que je…"
    Oui, si on ne parle pas de radioactivité, de danger et de santé à propos des déchets nucléaires, on parle de quoi ? D'une fiction. Selon laquelle les déchets seraient correctement gérés, et selon laquelle l'industrie nucléaire aurait une solution. C'est ce que montre avec pédagogie et retenue le documentaire. Il nous emmène à Hanford, au nord-ouest des Etats-Unis, où depuis soixante ans s'accumulent des déchets liquides issus de la production du plutonium militaire. Qui fuient dans la rivière voisine.


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