En Indonésie, Antoine s'éloigne rapidement du bord de mer pour pénétrer à l'intérieur des terres, direction Baturiti, une toute petite ville balinaise. La famille qui l'héberge évoque avec lui sa référence culturelle occidentale : Mr. Bean. Grâce à son scooter, Antoine circule au coeur de l'Indonésie authentique, loin des clichés de carte postale. A Wamena, en Papouasie occidentale, il découvre, étonné, la tenue très virile et le nez percé des Papous. Yulie, une jeune fille, et sa famille l'invitent à dormir dans une hutte au confort très spartiate. Les échanges se révèlent particulièrement enrichissants.

A Athènes, Antoine de Maximy visite rapidement l'Acropole : il n'a pas vraiment le goût des vieilles pierres. Il est plutôt venu pour échanger et partager avec les habitants. Le contact n'est cependant pas toujours aisé. Au centre d'Athènes, il s'étonne de trouver les rues désertes et les rideaux de fer baissés : les magasins sont fermés les lundis et mercredis. Après quelques mésaventures dans les quartiers les plus interlopes, il prend la direction de la campagne grecque. Justement, il a repéré un village près d'Alexandroúpolis. Il se retrouve au milieu d'une place flanquée, d'un côté, d'un bar pour les hommes et, de l'autre, d'un bar pour les femmes.

En plein mois de décembre, Antoine de Maximy se rend dans le nord de l'Union européenne, en Finlande. Sur place, il débute son périple par la Laponie. Il constate que tout le monde fête Noël exclusivement en famille. Le soir du 24 décembre, le globe-trotter français erre dans les rues désertes de Rovaniemi et peine à se faire inviter. Une jeune fille, Henna, accepte de le conduire chez ses parents. Le lendemain, il poursuit son voyage vers Veskoniem. A trois heures de l'après-midi, il fait nuit noire. Il s'approche alors d'une maisonnette dont les occupants semblent encore fêter Noël. Dernière étape : Helsinki. C'est là qu'Antoine de Maximy a prévu de passer le Nouvel An.

Antoine de Maximy parcourt les Emirats arabes unis, à l'extrémité est de la péninsule arabique. Le globe-squatter est confronté à de nombreux problèmes culturels. Tout d'abord, il n'est pas courant d'inviter un étranger dans sa maison. De plus, on ne présente jamais sa femme et rarement ses enfants. Pour corser le tout, la plupart des gens n'aiment pas être filmés. Antoine commence son voyage par Khor Fakkan, que les Emiratis veulent transformer en station balnéaire. Il se rend ensuite à Dubaï, puis se dirige vers le Sud, et enfin dans la petite ville d'Hatta, à la frontière du sultanat d'Oman.

Cette fois ci, Antoine est au Chili. A Valparaiso, il tente de s'inviter chez des récupérateurs de vieux papiers. Bien qu'ils aient accepté de l'accueillir chez eux, ils essaient de le semer dans la ville. Antoine n'insiste pas et c'est finalement chez un vieux marchand de nourriture pour chien qu'il atterrit. Puis il se dirige vers Catemu un village situé à une cinquantaine de kilomètres de Santiago. Dernière étape: l'île de Pâques. Il rencontre un Pascuan qui l'emmène en mer relever ses casiers à langoustes. Progressivement, une complicité s'installe entre le pêcheur ronchon et l'homme-caméra.