•  

    Si vous vous fantasmer, tel Will Smith en dernier humain sur Terre, arpentant seul les rues de quelques grandes
    villes occidentales, préparer vous à déchanter. Deux ou trois mois après le départ des hommes, la quasi totalité de
    l’hémisphère Nord sera aussi hospitalière que la banlieue de Tchernobyl. Il y a 15 000 centrales électriques dans le monde,
    la plupart à fuel ou à charbon s’arrêtent dès qu’elles cessent d’être approvisionnées. Mais même les centrales hydrauliques
    ou nucléaires se coupent dans les heures qui suivent, pilotées par des ordinateurs qui jouent la sécurité face à l’écroulement
    du réseau. Au bout d’une semaine, les générateurs de secours des centrales nucléaires s’arrêtent faute de carburants.
    Le renouvellement en eaux froides des piscines ou sont stockés les matériaux radioactifs commencent à chauffer, en quelques
    jours cette chaleur va conduire à l’évaporation de toute l’eau de ces bassins. Encore quelques heures et l’élévation en
    température de ces matériaux va amener l’ensemble de la centrale à fondre ou se carboniser. Chaque centrale libère des millions
    de M3 de gaz irradiés qui vont contaminés des milliers de kilomètres carrés. L’ensemble de ces fumées balayées par les vents
    recouvrent la quasi totalité de l’hémisphère nord. Si vous ne voulez pas rester dans un abri jusqu’à la fin de vos jours
    direction l’Afrique ou l’Amérique du Sud.

    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique